A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
A (↑)
Acide aminé : les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines.
Actine : l'actine est une protéine constituante de filaments du cytosquelette (filaments d'actine).
Adipocyte : cellule du tissu graisseux.
Alpha1-antitrypsine : l'alpha 1-antitrypsine ou α1-antitrypsine (A1AT) est une protéine fabriquée par les cellules du foie. Elle protège le tissu pulmonaire contre des enzymes produites par des cellules inflammatoires, particulièrement l'élastase. On la trouve dans le sang humain à des taux de 1,5 à 3,5 grammes/litre.
Amphiphile : une espèce chimique est amphiphile lorsqu'elle possède à la fois une partie hydrophile et une partie hydrophobe.
Annexes embryonnaires : structures tissulaires issues de l’embryon mais qui ne constituent pas directement l’individu. Elles sont indispensable au développement embryonnaire et foetal et réalisent l’interface entre l’individu en développement et la mère. Le cordon ombilical, le placenta et la poche amniotique (“poche des eaux”) sont des annexes embryonnaires.
Apoptose : l'apoptose (ou la mort cellulaire programmée) est le processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal extérieur.
Appareil de Golgi : l'appareil de Golgi est un organite intracellulaire, jouant un rôle majeur dans le processus d'exocytose en faisant l'intermédiaire entre le reticulum endoplasmique et la membrane plasmique, dans l'exportation vers l'extérieur des protéines synthétisées dans la cellule.
ATP : l'adénosine-5'-triphosphate (ATP) est la molécule qui, dans tous les organismes vivants connus, fournit par hydrolyse l'énergie nécessaire aux réactions chimiques du métabolisme cellulaire.
ATPase : les ATPases membranaires sont une classe d'enzymes liées au métabolisme énergétique, qui hydrolysent ou synthétisent les molécules d'adénosine-triphosphate (ATP) tout en transférant des ions d'un côté à l'autre de la membrane. Il en existe plusieurs classes, selon qu'elles synthétisent ou hydrolysent l'ATP, selon le type d'ion qu'elles transportent.
B (↑)
Biologie systémique : domaine académique qui cherche à intégrer différents niveaux d'informations pour comprendre comment fonctionnent des systèmes biologiques.
Biomatériau : matériau non vivant, utilisé dans un dispositif médical et conçu pour interagir avec des systèmes biologiques, qu’il participe à constitution d’un appareillage à visée diagnostique ou à celle d’un substitut de tissu ou d’organe, ou encore à celle d’un dispositif de suppléance (ou assistance) fonctionnelle.
C (↑)
Canal ionique : un canal ionique est une protéine membranaire qui permet le passage à grande vitesse d'un ou plusieurs ions. Il existe de nombreux types de canaux ioniques. Les canaux ioniques sont présents dans la membrane de toutes les cellules. Ils peuvent être sélectivement perméables à un ion tel que le sodium, le calcium, le potassium ou l'ion chlorure, ou bien à plusieurs ions à la fois. Ils ont un rôle central dans la physiologie des cellules comme les neurones ou les cellules musculaires et cardiaques.
Cardiomyocyte : cellule du muscle cardiaque.
Cellules endothéliales : il s’agit d’un type de cellules qui composent les vaisseaux. Elles sont situées dans les vaisseaux à l’interface avec le sang.
Cellule eucaryote : les cellules eucaryotes (ou « noyau-vrai ») possèdent un noyau, qui est un compartiment séparé du reste du contenu cellulaire par une membrane et qui contient l'ADN.
Cellule procaryote : les cellules procaryotes ont leur ADN dans le cytoplasme de la cellule et ne possèdent pas de noyau.
Cellules souches adultes/somatiques : les cellules souches adultes ou somatiques sont des cellules souches présentes chez l’enfant et l’adulte identifiées dans la plupart des organes testés : la peau, l’intestin, l’os, la moelle osseuse, le foie, le cœur, le cerveau, le pancréas, etc. Les cellules souches adultes assurent un renouvellement constant des cellules permettant l’homéostasie et la réparation des tissus tout en maintenant en même temps un réservoir de cellules souches.
Cellules souches embryonnaires : les cellules souches embryonnaires sont des cellules souches pluripotentes issues d'un embryon au stade de blastocyste.
Cellules souches pluripotentes induites : les cellules souches pluripotentes induites (CSPi) (en anglais Induced pluripotent stem cells soit iPS ou iPSCs) sont des cellules souches pluripotentes qui ont été préparées au laboratoire, à partir de cellules adultes qui ont été reprogrammées.
Cholestérol : le cholestérol est un lipide. C'est un composant majeur des membranes cellulaires animales, qui contribue à leur stabilité et au maintien de leur structure en s'intercalant entre les phospholipides formant la bicouche de la membrane. Le cholestérol joue aussi un rôle central dans de nombreux processus biochimiques.
Chondrocyte : cellule du cartilage.
Cil : les cils cellulaires sont des prolongements cellulaires organisés en rangées au pôle apical de la cellule.
Clone : ensemble de cellules génétiquement identiques dérivant d'une seule cellule initiale par mitoses successives.
Critère principal de jugement : le critère principal de jugement (« primary endpoint » ou « main endpoint ») est le critère qui va servir à la mise en évidence de l'efficacité du traitement étudié.
Cryostat : le cryostat est utilisé pour l’étude des cellules ou de coupes de tissus. Il sert à produire des rubans de coupes de cellules ou de tissus de très faible épaisseur, observables au microscope optique, à partir d'un bloc obtenu après congélation rapide de l'objet à observer. Les coupes obtenues placées entre lame et lamelle sont colorées ensuite et/ou utilisées pour des expériences d’immuno-histochimie.
Cytométrie en flux : technique permettant de faire défiler des cellules à grande vitesse dans le faisceau d'un laser, en les comptant et en les caractérisant. C'est la lumière réémise (par diffusion ou fluorescence) par les cellules qui permet de classer la population cellulaire suivant plusieurs critères.
Cytoplasme : le cytoplasme désigne le contenu d'une cellule vivante, soit la totalité du matériel cellulaire délimité par la membrane plasmique.
Cytosol : le cytosol correspond à la fraction liquide du cytoplasme. Cette fraction peut être obtenue après une centrifugation, qui va permettre l'élimination des organites (reticulum endoplasmique, Golgi, endosomes, mitochondrie, etc.) habituellement contenus à l'intérieur de la membrane plasmique délimitant la cellule.
D (↑)
Différenciation : ensemble des processus par lesquels une cellule souche acquière des fonctions spécialisées. La différenciation s’accompagne en général d’une limitation de la capacité de division cellulaire.
E (↑)
Endocytose : l'endocytose est un mécanisme de transport de molécules ou de particules (virales, bactériennes, etc.) extracellulaires vers l'intérieur de la cellule.
Endosome : les endosomes sont des sous-compartiments de la cellule, ou organites (organelles), sur lesquels les vésicules d'endocytose s'accrochent et fusionnent pour relarguer leur contenu (les molécules qui étaient à la surface de la cellule et qui ont été internalisées à l'intérieur d'une vésicule d'endocytose).
Enzyme : une enzyme est une macromolécule protéique qui facilite une réaction chimique.
Epithélium : zones de tissu à l’interface entre un organe et un milieu extérieur à l’organisme, comme par exemple l’épithélium cutané à l’interface avec l’air. La notion de milieu extérieur est ici à considérer au sens large. On décrit par exemple une couche de cellules épithéliales pour le tube digestif (interface avec le bol alimentaire) ou les voies urinaires (interface avec l’urine).
Essai clinique : un essai clinique, ou étude clinique, ou encore essai thérapeutique, est une étude scientifique réalisée en thérapeutique médicale humaine pour évaluer l'efficacité et la tolérance d'une méthode diagnostique ou d'un traitement.
Exocytose : l'exocytose est le processus au cours duquel des substances contenues dans le cytoplasme d'une cellule sont rejetées vers l'extérieur.
F (↑)
Facteur de croissance : les facteurs de croissance sont des molécules qui favorisent la multiplication des cellules, en favorisant l'augmentation de leur taille et/ou en provoquant leur division.
Facteur de transcription : un facteur de transcription est une protéine nécessaire à l'initiation ou à la régulation de la transcription d'un gène.
Feuillet : désigne l’une des deux couches lipidiques dans la membrane. La membrane est formée de deux couches lipidiques, donc de deux feuillets. Le feuillet externe désigne celui en contact avec l’extérieur de la cellule, le feuillet interne désigne celui en contact avec l’intérieur de la cellule (cytoplasme).
Filament intermédiaire : ce sont des constituants du cytosquelette qui sont formés de protéines fibrillaires assemblées entre elles. Les filaments intermédiaires ont une dimension intermédiaire (de 8 à 12 nm) entre les filaments fins d'actine et les microtubules formant à eux trois, le cytosquelette.
Flagelle : le flagelle est une structure assurant la mobilité d'une cellule. C'est un prolongement cytoplasmique, entouré de membrane plasmique, capable de mouvements périodiques induisant le déplacement de la cellule dans un milieu liquide, ou du milieu liquide autour de la cellule.
Fonction biologique : c’est une activité, une action, qui modifie la cellule ou certains de ses composants.
Fuseau mitotique : le fuseau mitotique est un système mis en place par les cellules eucaryotes pour permettre la migration des chromosomes lors de la mitose ou division cellulaire. Il est constitué de microtubules et de protéines associées et forme un véritable fuseau entre les pôles opposés d'une cellule. Il permet la bonne répartition des chromosomes dans les cellules lors de la division.
G (↑)
Globules blancs : cellules du système immunitaire impliquées dans la défense de l’organisme face aux agressions.
Glycocalyx : le glycocalyx est composé d'une couche de sucres liée de manière covalente aux lipides et aux protéines de la membrane plasmique, sur le feuillet externe de la membrane. Il est très hydrophile et crée donc un environnement hydrique autour de la cellule. C'est un élément de protection à la membrane externe de la cellule.
Green fluorescent protein (GFP) : La protéine fluorescente verte (souvent abrégé GFP, de l'anglais « Green Fluorescent Protein ») est une protéine ayant la propriété d'émettre spontanément une fluorescence de couleur verte. Issue d'une méduse (Aequorea victoria), cette protéine est intrinsèquement fluorescente. Son gène peut être fusionné in-vitro au gène d'une protéine que l'on souhaite étudier. Le gène recombinant est ensuite réintroduit dans des cellules ou un embryon, qui va alors synthétiser la protéine de fusion, alors fluorescente. On pourra alors l'observer à l'aide d'un microscope à fluorescence. Cette méthode permet d'étudier les protéines dans leur environnement naturel dans la cellule vivante. La découverte et les applications de la GFP ont été couronnées par le prix Nobel de chimie décerné à Osamu Shimomura, Martin Chalfie et Roger Tsien le 8 octobre 2008.
H (↑)
Hépatocyte : cellule du foie.
Hypoxie : l'hypoxie est la diminution de la quantité d'oxygène distribuée par le sang aux tissus.
I (↑)
iPSC ou iPS : Acronyme anglais pour cellules souches pluripotentes induites. Voir “reprogrammation”.
Inflammation : réaction de défense de l’organisme orchestrée par le système immunitaire en réponse à une agression. Que l’agression soit mécanique, chimique ou biologique, la réponse inflammatoire va pour une grande part passer par des mécanismes de réponses communs.
J (↑)
K (↑)
Kératine : famille de filaments intermédiaires.
Kératinocyte : cellule de la peau.
L (↑)
Ligand : un ligand est une molécule qui se lie de manière réversible et spécifique à une autre molécule, appelée “récepteur”.
Lignée cellulaire : l’ensemble des cellules qui, des cellules souches aux cellules différenciées, participent à la constitution d’un type cellulaire. Par exemple, la lignée hématopoiétique comprend les cellules souches hématopoiétiques, les cellules différenciées du sang comme les hématies et les globules blancs, ainsi que tous les types cellulaires intermédiaires entre cellules souches et cellules parfaitement différenciées.
On utilise également, en culture cellulaire, le terme lignée cellulaire pour désigner un type de cellules immortalisées (dont le comportement est proche de celui des cellules cancéreuses). Ces 2 notions sont bien distinctes.
Lysosome : les lysosomes sont des organites cellulaires présents dans le cytosol. Ils ont pour fonction d'effectuer la digestion intracellulaire grâce à trois types d'enzymes : des lipases, des protéases et des osidases.
Granule : vésicule de sécrétion, ayant l’aspect d’un grain.
M (↑)
Marqueur CD : les clusters de différenciation (CD) sont des protéines de surface de certains types cellulaires. La nomenclature CD a été proposée et établie par le 1er groupe de travail et conférence internationale sur les antigènes des leucocytes humains, en réunion à Paris en 1982. Plus de 360 CD différents ont été identifiés. On parle souvent des molécules CD quand il s'agit de trier des cellules par cytométrie en flux. On symbolise par un « + » ou un « − » la présence ou l'absence d'un marqueur sur une population, par exemple « CD34+CD31− » signifie que la population exprime le CD34, mais pas le CD31.
Membrane plasmique : enveloppe de la cellule. Elle est constituée d'une bicouche lipidique, de protéines transmembraniaires et extra-membranaires et de sucres (exclusivement sur le feuillet externe de la membrane).
Métastase : c'est un ensemble de cellules cancéreuses qui, issues d'un organe, migre vers un autre organe, va s’y implanter, proliférer et former une autre tumeur.
Microtome : un microtome est un appareil utilisé pour l'étude des cellules ou des tissus. Le microtome sert à produire des rubans de coupes de cellules ou de tissu de très faible épaisseur, observables au microscope optique, à partir d'un bloc obtenu après inclusion à la paraffine de l'objet à observer. Les coupes obtenues placées entre lame et lamelle sont colorées ensuite et/ou utilisées pour des expériences d’immuno-histochimie.
Microtubules : les microtubules (MT) sont des fibres constitutives du cytosquelette, au même titre que les microfilaments d'actine et que les filaments intermédiaires.
Microvillosité : les microvillosités sont de fins prolongements cellulaires de forme cylindrique d'environ 1 à 2 micromètres de longueur et localisées sur des cellules épithéliales. Elles se situent au pôle apical de la cellule (extrémité cellulaire vers le milieu extérieur, s'oppose au pôle basal), et servent à absorber des substances.
Mitochondrie : une mitochondrie est un organite à l'intérieur d'une cellule eucaryote. Son rôle est primordial, puisque c'est dans les mitochondries que l'énergie fournie par les molécules organiques est récupérée sous forme d'ATP, la source principale d'énergie pour la cellule eucaryote.
Myofibrille : la myofibrille est l'unité contractile du muscle. Elle a une structure cylindrique contractile formée de sarcomères. Elle est reliée à la membrane plasmique par les filaments intermédiaires qui permettent également à la cellule musculaire de se contracter et se décontracter sans se rompre. Ceux-ci permettent donc à la cellule d'avoir une certaine élasticité.
Myocyte : cellule musculaire.
Myosine : la myosine est une protéine qui joue un rôle fondamental dans les mécanismes de la contraction musculaire. C'est une protéine cytoplasmique qui représente un composant majeur des sarcomères, en association étroite avec les filaments d'actine.
N (↑)
Nécrose cellulaire : la nécrose cellulaire est une forme de mort de la cellule, par perte de l'intégrité membranaire et écoulement du contenu intracellulaire vers l'espace hors-cellule.
Néomorphogénèse : processus de développement des structures d'un organisme, à partir de lui-même.
O (↑)
Organite : les organites (parfois nommés organelles par anglicisme) sont les différentes structures spécialisées contenues dans le cytoplasme et délimitées du reste de la cellule par une membrane. Il existe de nombreux types d'organites, en particulier dans les cellules eucaryotes.
Ostéocyte : cellule du tissu osseux.
P (↑)
p53 : p53 est une protéine. C'est un facteur de transcription régulant certaines fonctions cellulaires importantes comme la division cellulaire ou l'apoptose.
PCR : acronyme anglais pour “réaction de polymérisation en chaîne”. Cette méthode consiste à utiliser une ADN polymérase pour amplifier l’ADN génomique ou l’ADN complémentaire (voir réverse-transcription) d'intérêt. A chaque cycle d’amplification, il y a doublement de la quantité d’ADN d'intérêt. En comparant les quantités relatives d’ADN pour nos échantillons en fin de réaction, on peut en déduire les quantité relatives dans les échantillons de départ, puisqu’ils ont été amplifiés du même facteur.
Peptide : un peptide est un polymère d'acides aminés reliés entre eux par des liaisons peptidiques. Les peptides constitués d'un faible nombre d'acides aminés (de deux à quelques dizaines) sont nommés oligopeptides. Les polymères comprenant un plus grand nombre d'acides aminés sont nommés polypeptides.
pH : le potentiel hydrogène (ou pH) mesure l'activité chimique des ions hydrogènes (H+) appelés aussi couramment protons) en solution. Plus couramment, le pH mesure l'acidité ou la basicité d'une solution.
Ainsi, dans un milieu aqueux à 25 °C :
- une solution de pH = 7 est dite neutre ;
- une solution de pH < 7 est dite acide; plus son pH s'éloigne de 7 (diminue) et plus elle est acide ;
- une solution de pH > 7 est dite basique ; plus son pH s'éloigne de 7 (augmente) et plus elle est basique.
Protéase : enzyme qui casse les liaisons peptidiques (= liaisons entre acides aminés) des protéines. On parle alors de coupure protéolytique ou de protéolyse.
Protéasome : les protéasomes sont des complexes enzymatiques multiprotéiques. Dans les cellules eucaryotes, ils se trouvent dans le noyau, et le cytosol. Leur fonction principale est de dégrader les protéines mal repliées, dénaturées ou obsolètes, de manière ciblée. Cette dégradation se fait par protéolyse, une réaction chimique qui coupe les liaisons peptidiques et qui est effectuée par des enzymes appelées protéases. La protéine est ainsi découpée en peptides de quelques acides aminés qui seront ensuite hydrolysés hors du protéasome et recyclés. Les protéines sont marquées pour la dégradation par une protéine appelée ubiquitine.
Protéine : les protéines sont des assemblages d'un ou plusieurs polypeptides (eux-mêmes formés de chaines d'acides aminés) ayant subi des modifications et un repliement.
Protéine structurale : protéine qui participe à l’organisation spatiale du tissu (cellules et matrice) et qui détermine les propriétés mécaniques du tissu.
Pyruvate : l'acide pyruvique (pyruvate) résulte de la dégradation du glucose par la cellule.
Q (↑)
R (↑)
Randomisation : allocation aléatoire des traitements (« randomization »). Un essai contrôlé randomisé est un essai dans lequel les patients sont répartis entre le groupe contrôle et le groupe expérimental de manière aléatoire, par tirage au sort.
Récepteur : un récepteur est une protéine de la membrane ou du cytoplasme ou du noyau qui se lie spécifiquement à un facteur spécifique (un ligand), induisant une réponse cellulaire à ce ligand. Les modifications du comportement du récepteur protéique induites par le ligand conduisent à des modifications physiologiques qui constituent les « effets biologiques » du ligand.
Remodelage adaptatif : modifications de la composition, organisation, fonction d’un tissu en réponse à un changement durable des contraintes environnementales de ce tissu. Le terme adaptatif spécifie que les caractéristiques de ce remodelage visent à intégrer ces nouvelles contraintes environnementales.
Reprogrammation cellulaire : la reprogrammation consiste à induire un changement de l’état de la chromatine pour changer le profil de gènes exprimés, ou transcrits. En général, la reprogrammation artificielle fait référence à l’induction de la pluripotence dans des cellules somatiques, par sur-expression de facteurs de transcription spécifiques. La reprogrammation permet d’obtenir des cellules souches pluripotentes induites à partir de cellules adultes différenciées, dites cellules somatiques.
Reticulum endoplasmique : le reticulum endoplasmique (RE) est un organite présent dans les cellules eucaryotes en continuité avec la membrane nucléaire. Le RE participe à la synthèse des protéines, et transfère des substances versl'appareil de Golgi via des vésicules.
Le reticulum endoplasmique granuleux correspond à la partie du RE dont la surface membranaire du côté du cytosol est recouverte de ribosomes (donnant un aspect granuleux au microscope). Le reticulum endoplasmique lisse correspond à la partie du RE dont la surface membranaire du côté du cytosol est dépourvue de ribosomes (donnant un aspect lisse au microscope).
Reverse-transcription (RT) : cela consiste à synthétiser de l’ADN (dit ADN complémentaire) à partir d’ARN, soit la réaction inverse de la transcription, d’où son nom.
Ribosome : les ribosomes sont des complexes ribonucléoprotéiques (c'est-à-dire composés de protéines et d'ARN) présents dans les cellules eucaryotes et procaryotes. Leur fonction est de synthétiser les protéines en décodant l'information contenue dans l'ARN messager. Ils sont constitués d'ARN ribosomiques, qui portent l'activité catalytique, et de protéines ribosomiques.
S (↑)
Sarcolemme : un sarcolemme est la structure composée de la membrane plasmique des cellules musculaires et de la lame basale qui entoure ces mêmes cellules.
Sarcomère : le sarcomère est l'unité de base des myofibrilles des muscles. Les sarcomères sont des agencements de plusieurs protéines du cytosquelette dont la myosine et l'actine.
Sécrétion : la sécrétion est une action conduisant une cellule à envoyer dans le milieu extracellulaire une substance venant de l'intérieur de la cellule.
Le processus de sécrétion implique la fusion de vésicules(contenant la substance à sécréter) avec la membrane plasmique de la cellule, libérant ainsi le contenu de la vésicule à l'extérieur de la cellule.
Par extension, la sécrétion désigne aussi le produit sécrété.
T (↑)
TAU (protéine) : la protéine tau (en anglais : tubule-associated unit) fait partie de la famille des protéines associées aux microtubules (protéines MAP). Chez les humains, ces protéines sont surtout présentes dans les neurones du système nerveux central. Une des principales fonctions des protéines tau est d'interagir avec la tubuline afin de moduler la stabilité des microtubules des axones.
Thérapie cellulaire : la thérapie cellulaire vise à soigner un organe ou un organisme par l'apport de cellules, obtenues la plupart du temps à partir de cellules souches, pour remplacer ou suppléer des cellules défaillantes.
Traduction : la synthèse des protéines consiste en l'assemblage d'une chaîne protéique, en combinant des acides aminés isolés présents dans le cytoplasme, guidé par l'information contenue dans l'ADN. Elle se déroule en deux étapes principales: la transcription de l'ADN en ARN messager et la traduction de l'ARN messager en une protéine.
Transcription : la transcription est un processus biologique se déroulant dans le noyau d'une cellule (chez les eucaryotes) et consiste à copier des régions dites codantes de l'ADN et de les transcrire en molécules d'ARN.
Transdifférenciation : la transdifférenciation se définit par le fait que des cellules non souches ou des cellules souches déjà différenciées perdent leurs caractères habituels et acquièrent de nouveaux caractères et de nouvelles fonctions de cellules d’autres lignées.
Transduction de signal : désigne le mécanisme par lequel une cellule répond à l'information qu'elle reçoit, par des agents chimiques ou autres signaux (tension,...). Elle commande une cascade de signaux secondaires, internes à la cellule ("signalling") ou externes (ex: action sur d'autres types cellulaires via des cytokines), et des processus cellulaires internes (métabolise, cycle cellulaire, motilité..).
Troponine : la troponine est une protéine musculaire qui joue un rôle dans la contraction des muscles. Elle est étroitement associée aux filaments d'actine dans le sarcomère. L'intérêt principal de cette protéine provient du fait que sa quantité augmente dans le sang dans les heures qui suivent la survenue d'un infarctus du myocarde, car elle est libérée par les cellules musculaires qui meurent lors de la nécrose du muscle cardiaque. Ainsi en cas de suspicion d'infarctus du myocarde, son dosage contrôlé à 2 reprises à 6 heures d'intervalle permettra de suspecter un possible infarctus en cas d'augmentation de cette valeur, ou au contraire d'être rassuré.
Tubuline : la tubuline est une protéine constituante de filaments du cytosquelette (microtubules).
U (↑)
Ubiquitine : l'ubiquitine est une protéine de 76 acides aminés servant, elle-même, de marqueur de protéines à éliminer dans le protéasome. Elle est ainsi appelée parce qu'elle est localisée dans tous les compartiments subcellulaires de toutes les cellules des organismes, elle est dite ubiquitaire.
V (↑)
Vésicule : la vésicule est un compartiment intracellulaire, délimité par une membrane.