SIGLES et GLOSSAIRE
Ag HBs - Antigène HBs
AMP - Assistance médicale à la procréation
ANRS - Agence nationale de recherches sur le SIDA et les hépatites virales
ANSM - Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de sante
APA - american psychiatric association
ARS - Agence régionale de sante
ARV - Anti rétroviral
ATCD - Antécédent
CADHP - Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples
CBS - Communication brève relative à la sexualité
CEDH - Cour européenne des droits de l’Homme
CeGIDD - Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic
CIADH - Cour interaméricaine des droits de l’Homme
CIM - classifications internationales des maladies
CIPD - Conférence Internationale sur la population et le Développement
CNS - Conseil national du SIDA et des hépatites virales
Corevih - Comité de coordination régionale de la lutte contre l’infection due au VIH
CPEF - Centres de planification et d’éducation familiale
CV - Couverture vaccinale
DFA - Départements français d’Amérique
DH - Droits humains ou Droits de l’Homme (HR Human rights en anglais)
DIU - Dispositif intra-utérin
Dom - Département d’outre-mer
DSM - Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
EAS - Education à la sexualité
EN - Education nationale
EU - Etats Unis
FCS - Fausses Couches
FIV - Fécondation in vitro
FSF - Femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes
FtM - Female to male (Personnes dont le sexe a l'état-civil a la naissance est féminin et qui s’identifient au genre masculin)
GEU - Grossesse extra utérine
HAS - Haute autorité de santé
HCEfh - Haut conseil a l’égalité entre les femmes et les hommes
HCSP - Haut Conseil de la sante publique
HPV - Human papillomavirus
HSH - Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes
HSV - Herpès simplex virus
HTA - Hyper tension artérielle
ICSI - Injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde
Inpes - Institut national de prévention et d’éducation pour la sante
Inserm - Institut national de la santé et de la recherche médicale
InVS - Institut de veille sanitaire
IPPF - International Planned Parenthood Federation
IST/ STI - Infections sexuellement transmissibles (« STI » en anglais)
IVG - Interruption volontaire de grossesse
LGBTI - Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et indéterminés
MFPF - Mouvement français pour le planning familial
MtF - Male to female (Personnes dont le sexe de l'état-civil a la naissance est masculin et qui s'identifient au genre féminin)
NU - Nations Unis
ODDs - Objectifs du Développement durables (SDGs en anglais)
OMS/WHO - Organisation mondiale de la sante (« WHO » en anglais)
ONU - Organisation des Nations Unis
Onusida - Programme commun des nations unies sur le VIH/SIDA
PED - Pays en Voie de Développement
Pep - Prophylaxie post-exposition
PMI - Protection maternelle et infantile
PrEP - Prophylaxie pré exposition
PVVIH - Personnes vivant avec le VIH
QUIZ - (singulier) QUIZZ (pluriel) test par des questions
RG - réassignation de genre
RH - reproductiv health : santé reproductive
Sida - Syndrome d’immunodéficience acquise (« AIDS » en anglais)
SoFECT - Société Française d'Etudes et de prise en Charge du Transsexualisme
SS - santé sexuelle (SH sexual health anglais)
TASP - Treatment as prevention (Traitement comme prévention en français)
TDS - Trouble du développement sexuel
Trod - Tests rapides d'orientation diagnostique
UNESCO - Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
VHB - Virus de l’hépatite B
VHC - Virus de l’hépatite C
VIH - Virus de l’immunodéficience humaine (« HIV » en anglais)
VPH - virus du papillomes humains
WPATH - World Professional Association for Transgender Health
WAS - World Association for Sexual Health
WHO/OMS - Organisation mondiale de la sante (en anglais)
Autonomie (OMS 2006)
L’autonomie reconnaît les droits des individus à l'autodétermination dans tous les domaines de leur santé sexuelle et le bien-être. En général, l'autonomie signifie que les individus ont la capacité de prendre des décisions éclairées et non sous la contrainte dans tous les aspects de leur vie. En termes de santé sexuelle, l'autonomie est à la base des individus et des sociétés sexuellement sains. En général, cependant, l'autonomie ne peut être atteint par des individus seuls. Les institutions internationales, les gouvernements, les communautés, les familles - jouent tous un rôle dans la promotion et la protection de l’autonomie en matière de santé sexuelle.
Autonomisation des femmes et des filles (UNESCO)
L’autonomisation des femmes et des filles concerne leur accès au pouvoir et le contrôle qu’elles exercent sur leur propre existence. L’autonomisation englobe la sensibilisation, le renforcement de la confiance en soi, l’expansion des choix, un meilleur accès et un contrôle accru des ressources et les actions destinées à transformer les structures et organismes qui renforcent et perpétuent la discrimination et l’inégalité liées au genre. Cela signifie que pour parvenir à l’autonomisation, les femmes doivent non seulement avoir les mêmes capacités (éducation et santé) et le même accès aux ressources et aux possibilités (terre et emploi), mais aussi la liberté d’utiliser ces droits, capacités, ressources et possibilités pour faire des choix et prendre des décisions stratégiques (comme cela est rendu possible dans les positions de leadership et de participation aux organismes politiques). …"nul ne peut autonomiser quelqu’un d’autre : l’individu est le seul apte à renforcer son propre pouvoir de choisir et de s’exprimer. Toutefois, les institutions telles que les agences de coopération internationale peuvent appuyer le processus menant à l’autonomisation d’individus et de groupes" (UNESCO)
Bien-être (OMS 2006)
Le bien-être est un concept largement utilisé dans le discours public, mais il existe peu d'accord mondial sur son sens ou sur ses facteurs déterminants. Dans le contexte de la santé sexuelle, le bien- être englobe les questions de qualité de vie pour les individus, les communautés et les sociétés. En outre, il prévoit la création d'environnements propices qui favorisent et protègent la réalisation des objectifs personnels en matière de santé sexuelle tout en agissant de façon responsable envers les autres.
Bisexuelles
Femmes qui ont eu dans leur parcours de vie des relations sexuelles aussi bien avec des femmes qu’avec des hommes et qui s’identifient comme bisexuelles. [nbsp]
Charte (NU)
Le terme charte s'emploie pour des instruments qui ont un caractère particulièrement solennel, comme le traité constitutif d'une organisation internationale. Le terme lui-même a un contenu affectif qui remonte à la Grande Charte de 1215. On peut citer comme exemples récents la Charte des Nations Unies de 1945 et la Charte de l'Organisation des Etats américains de 1952.
Comportements sexuels (OMS 2006)
Les modèles durables de comportements associés à l'expression de la sexualité, dépendent du choix individuel et des influences socio- culturelles.
Communication Brève relative à la sexualité CBS (OMS 2015)
La CBS tient compte des dimensions psychologiques et sociales de la santé et du bien-être sexuels ainsi que des aspects biologiques. Elle vise à aider les clients à reformuler leurs émotions, leur pensée et leur compréhension et à modifier de cette façon leur comportement ; ainsi, en améliorant leurs capacités d’autorégulation, les clients pourront vivre leur sexualité de manière autonome et satisfaisante, sans prendre de risques. La CBS repose sur l’idée qu’il y a souvent un décalage entre les intentions et les comportements. Elle permet aux clients de réduire ce fossé en les aidants à fixer des buts clairs, en nourrissant leur motivation et en les incitant à agir pour les atteindre.
Contraceptions d'urgence (HAS 2013)
La contraception d’urgence hormonale se présente sous la forme d'un comprimé unique (« pilule du lendemain »), qui permet de retarder l'ovulation. Cette méthode n'est pas efficace à 100%, mais est d'autant plus efficace qu'elle est prise rapidement après le rapport non ou mal protégé (efficace à 95% dans les 24h et à 58% dans les 48-72h et dans les 120 heures). Il existe deux pilules de contraception d'urgence, et le « Norlevo » et l’« Ellaone » (ou[nbsp] générique), elles sont délivrées gratuitement pour les mineurs en pharmacie ou dans un CPEF. La contraception d’urgence est disponible sans prescription médicale. Les jeunes femmes doivent réaliser un dépistage de grossesse si les règles ne reviennent pas dans les 21 jours suivant la prise,[nbsp] par ailleurs un dépistage des IST est recommandé 21 jours après le rapport non protégé. La mise à disposition, à l'avance, de ce type de contraception a fait l’objet d’une recommandation en 2013 par la haute autorité sanitaire en 2013.
Le[nbsp] Dispositif[nbsp] intra-utérin (DIU)[nbsp] au[nbsp] cuivre,[nbsp] plus[nbsp] couramment appelé « stérilet », peut également être utilisé comme contraception d'urgence dans les 5 jours (120 heures) après le rapport à risque. Le cuivre rend les spermatozoïdes inactifs et le stérilet agit sur la paroi de l'endomètre empêchant l'implantation de l'œuf. Cette méthode est considérée comme la plus efficace en cas de rapport non ou mal protégé. Le stérilet sera placé dans l'utérus au cours d'une consultation par un.e médecin généraliste, un.e gynécologue ou un.e sage-femme
Convention UNESCO
Convention en tant que terme générique. L'article 38, paragraphe 1, alinéa a) du Statut de la Cour internationale de Justice énonce comme source de droit "les conventions internationales, soit générales, soit spéciales", qui se distinguent des règles de droit international coutumier et des principes généraux de droit international et se distinguent aussi des décisions judiciaires et de la doctrine des publicistes les plus qualifiés, conçues comme une source de droit secondaire. Cet emploi générique du mot "convention" vise tous les accords internationaux, tout comme le mot "traité" utilisé au sens générique. Ce type de droit est aussi régulièrement appelé "droit conventionnel" par opposition aux autres sources de droit international comme le droit coutumier ou les principes généraux de droit international. Le terme générique de "convention" est synonyme du terme générique de "traité".
Convention en tant que terme spécifique. Alors qu'au siècle dernier le mot "convention" était régulièrement utilisé pour les accords bilatéraux, on l'emploie actuellement d'une façon générale pour les traités multilatéraux formels dont les parties sont nombreuses. Les conventions sont normalement ouvertes à la participation de la communauté internationale dans son ensemble ou à celle d'un grand nombre d'Etats. Les instruments négociés sous les auspices d'une organisation internationale sont habituellement intitulés "convention" (par exemple la Convention de 1992 sur la diversité biologique, la Convention des Nations Unies de 1982 sur le droit de la mer, la Convention de Vienne de 1969 sur le droit des traités). On peut en dire autant des instruments adoptés par un organe d'une organisation internationale (par exemple la Convention concernant l'égalité de rémunération entre la main-d’œuvre masculine et la main-d’œuvre féminine pour un travail de valeur égale, adoptée par la Conférence internationale du Travail, ou la Convention de 1989 relative aux droits de l'enfant, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies).
Counselling (OMS 2015)
Le « counselling » désigne les « consultations systématiques organisées dans le cadre des soins de santé primaires en vue de traiter les problèmes émotionnels, psychologiques et sociaux qui influencent la santé et le bien-être des personnes ».
Le counselling se caractérise par sa continuité ; c’est-à-dire qu’un prestataire donné établit une relation de confiance avec le client au fil du temps. Si le counselling est un moyen approprié de traiter les problèmes et difficultés sexuels, une psychothérapie systématique ou un traitement physiologique peut être nécessaire pour la prise en charge de dysfonctionnements ou de troubles.
Culture (UNESCO)
La culture est un ensemble complexe qui inclut savoirs, croyances, arts, positions morales, droits, coutumes et toutes autres capacités et habitudes acquis par un être humain en tant que membre d’une société.
Déclaration (UNESCO)
Le terme déclaration (ou recommandation) s'applique à divers instruments internationaux qui n'ont pas toujours un caractère contraignant. On choisit souvent cette qualification délibérément pour montrer que les parties entendent non pas créer des obligations contraignantes, mais seulement exprimer certaines aspirations. La Déclaration de Rio de 1972 en est un exemple. Mais les déclarations peuvent être aussi des traités au sens générique et être conçues pour imposer des obligations au regard du droit international. Il faut donc établir dans chaque cas d'espèce si les parties ont voulu prescrire des obligations contraignantes. Il est souvent difficile de savoir quelle a été l'intention des parties. Certains instruments appelés "déclarations" n'étaient pas conçus initialement comme devant avoir force obligatoire. Mais il se peut que leurs dispositions aient traduit l'état du droit international coutumier ou qu'elles aient acquis plus tard un caractère obligatoire en tant qu'élément du droit coutumier. Tel a été le cas de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.
Déterminants de santé sexuelle (OMS 2006)
Au-delà de cette définition, il est prouvé que les mauvais résultats en santé sexuelle sont déterminés par une interaction complexe de facteurs à des niveaux distincts mais liés :
•[nbsp][nbsp] [nbsp]Le niveau macro où les lois, leurs interdictions et préconisations agissent sur la Société;
•[nbsp][nbsp] [nbsp]Le niveau intermédiaire où l’environnement local, les réseaux sociaux, les aspects culturels, économiques et politiques influencent les variables telles que l'accès à des services et des informations ;
•[nbsp][nbsp] [nbsp]le niveau micro où les caractéristiques innées de l'individu (le sexe, la santé physique et mentale, l’ethnie, l’âge, etc.), ainsi que les caractéristiques acquises (grâce à l’éducation, aux réseaux sociaux et à l’expérience dans la vie sociale, aux facteurs culturels, économiques et politiques) influent directement sur la santé sexuelle.
Développement durable (ONU)
Il existe beaucoup de définitions du développement durable, y compris cette définition historique qui a paru pour la première fois dans le Rapport Bruntland des Nations Unies de 1987: « Le développement durable est le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Le Document final du Sommet mondial des Nations Unies de 2005 désigne le développement économique, le développement social et la protection de l’environnement comme les piliers complémentaires du développement durable qui se renforcent mutuellement.
Discrimination directe (UNESCO)
Il y a discrimination directe lorsqu'une personne est traitée moins favorablement qu'une autre dans une situation comparable en raison de sa race ou de son origine ethnique, de sa religion ou de ses convictions, de son handicap, de son âge ou de son orientation sexuelle. Un exemple de discrimination directe serait une offre d'emploi qui préciserait que "les personnes handicapées ne doivent pas postuler". Toutefois, dans la réalité, la discrimination prend des formes souvent plus subtiles. C'est pourquoi la discrimination indirecte est également visée dans les nouvelles dispositions.
Discrimination indirecte (UNESCO)
C'est le cas lorsqu'une disposition, un critère ou une pratique apparemment neutre désavantagerait des personnes sur la base de leur race ou de leur origine ethnique, de leur religion ou de leurs convictions, de leur handicap, de leur âge ou de leur orientation sexuelle, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique puisse être objectivement justifiée par un objectif légitime. À titre d'exemple, exiger de toute personne qui postule pour un emploi donné de subir une épreuve dans une langue particulière, même si cette connaissance linguistique n'est pas nécessaire pour l'exécution de l'emploi vacant, est un cas de discrimination indirecte. Le test pourrait exclure toutes les personnes qui ont une autre langue maternelle.
Disparité entre les sexes (ONU)
Le terme «disparité entre les sexes» désigne toute disparité relative à la condition ou position sociale entre femmes et hommes. Le terme est souvent utilisé pour désigner un écart dans les salaires moyens des femmes et des hommes - «l’écart salarial entre les sexes». Toutefois, les disparités entre les sexes peuvent se retrouver dans d’autres domaines, comme les quatre piliers qu’utilise le Forum économique mondial pour calculer son indice d’inégalité entre les sexes, à savoir : participation et perspectives économiques, niveau d’éducation, santé et survie et autonomisation politique.
DIU (dispositif intra-utérin) ou stérilet
Dispositif de contraception en forme de « T » qui est placé à l’intérieur de l’utérus par un professionnel de santé.
Droits de l'homme ou Droits humains (OMS 2015)
En 1994 au Caire, 179 pays se sont engagés lors de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) à mettre en place un programme d’action reconnaissant que le droit à la santé sexuelle et reproductive, l’autonomisation des femmes, et l’égalité entre les sexes, sont essentiels pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement.
"Les droits de l'homme sont propres à tout être humain. Cependant, leur reconnaissance ne crée pas des droits en soi. Les droits de l'Homme sont au-delà des valeurs culturelles. Si une culture particulière a des pratiques qui vont à l'encontre des Droits de l'Homme, elles doivent être modifiées, comme dans le cas des mutilations génitales des femmes (…)[nbsp] L'approche en termes de Droits de l'Homme a déjà été développée à propos de la promotion de la santé reproductive. La protection de la santé étant un Droit de l'Homme fondamental, il en découle que la santé sexuelle repose sur des Droits Sexuels." (PAHO, OMS, WAS, 2000). [nbsp]
La Conférence internationale sur la population et le développement au-delà̀ de 2014 fait une place centrale à la santé sexuelle et procréative, aux droits à la santé et au développement.
Droits reproductifs (ONU)
Les droits reproductifs reposent sur la reconnaissance du droit fondamental de tous les couples et de toutes les personnes de décider librement et de façon responsable du nombre de leurs enfants, de l’espacement et du moment de leur naissance, et de disposer des informations et des moyens de le faire, ainsi que du droit au meilleur état de santé possible en matière de sexualité et de procréation. Ces droits comprennent également le droit de chacune et chacun de prendre des décisions relatives à la procréation sans discrimination, coercition et violence.
Droits sexuels (OMS 2013)
Les Droits sexuels font partie des Droits Humains, Droits a toutes personnes de vivre leur sexualité, sans coercition, sans discrimination ni violence:
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de jouir du meilleur état de santé sexuelle, y compris l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de chercher, de recevoir et de transmettre des informations relatives à la sexualité
•[nbsp][nbsp] [nbsp]d’accéder à une éducation à la sexualité
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de respecter l'intégrité corporelle
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de choisir leur partenaire
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de décider d'être sexuellement actif ou non
•[nbsp][nbsp] [nbsp]d’avoir des relations sexuelles consensuelles
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de contracter un mariage consensuel
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de décider si oui ou non, et quand, d'avoir des enfants
•[nbsp][nbsp] [nbsp]de mener une vie sexuelle satisfaisante, sûre et agréable
Education à la sexualité (HCE, 2016)
L’éducation à la sexualité est une manière d’aborder l’enseignement de la sexualité et des relations Interpersonnelles qui soit :
•[nbsp][nbsp] [nbsp] fondée sur l’égalité des sexes et des sexualités,
•[nbsp][nbsp] [nbsp]adaptée à l’âge,
•[nbsp][nbsp] [nbsp]basée sur des informations scientifiques,
•[nbsp][nbsp] [nbsp]sans jugement de valeur.
L’éducation à la sexualité vise, à partir de la parole des jeunes, à les doter des connaissances, compétences et savoirs-être dont ils et elles ont besoin pour une vie sexuelle et affective épanouie. Cette éducation s’inscrit dans une conception holistique de la santé et est un outil indispensable pour atteindre l’égalité femmes-hommes.
Education aux droits de l’homme (UNESCO)
L’éducation aux droits de l’homme fait partie intégrante du droit à l’éducation, et sa reconnaissance en tant que droit de l’homme en soi est grandissante. La connaissance des droits et libertés est considérée comme un outil fondamental afin de garantir le respect des droits de tous.
Égalité des sexes (égalité entre les hommes et les femmes)
Ce terme désigne l’égalité des droits, des responsabilités et des chances des[nbsp] femmes et des hommes, des filles et des garçons. Égalité ne veut pas dire que les femmes et les hommes doivent devenir les mêmes, mais que leurs droits, responsabilités et opportunités ne dépendront pas du fait qu’ils sont nés hommes ou femmes. L’égalité des sexes suppose que les intérêts, les besoins et les priorités des femmes et des filles sont pris en compte, reconnaissant la diversité des groupes de femmes et d’hommes. L’égalité des sexes n’est pas un problème de femmes mais devrait concerner et associer pleinement les hommes et les femmes. L’égalité entre femmes et hommes est considérée comme une question de droits humains et une condition préalable, et un indicateur, d’un développement durable axé sur l’être humain.
Epanouissement sexuel (OMS 2006)
C’est la possibilité pour chaque homme, chaque femme et chaque couple de pouvoir ajuster sa vie sexuelle en fonction de ses aspirations.
Équité entre les sexes (ONU)
La terminologie préférée au sein des Nations Unies est l’égalité des sexes plutôt que l’équité entre les sexes. L’équité entre les sexes implique un élément d’interprétation de la justice sociale, fondée généralement sur la tradition, la coutume, la religion ou la culture, ce qui porte souvent préjudice aux femmes. L’utilisation du terme «équité» pour la promotion de la condition féminine a été considérée comme inacceptable. À la conférence de Beijing de 1955 il a été convenu d’utiliser le terme «égalité».
FSF :
Femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes, qu’elles aient eu ou aient encore des relations sexuelles avec des hommes ou non, et quelle que soit la manière dont elles se définissent (lesbienne, bi, hétéro ou refusant de se classer dans une quelconque catégorie).
Genre (HCE, 2014) :
Le genre est le système de normes hiérarchisées et hiérarchisantes de masculinité/féminité. Ces normes sont différentes, construites en opposition, et valables dans une culture donnée à une époque donnée. Ce système produit des inégalités entre les femmes et les hommes.
Le genre (ONU)
Le terme "genre" désigne les rôles, les comportements, les activités et les attributs qu’une société donnée considère à un moment donné comme appropriés pour les hommes et les femmes. Outre les caractéristiques et les opportunités socialement associées aux personnes de sexe masculin et féminin et aux relations entre femmes et hommes et filles et garçons, le genre désigne aussi les relations entre les femmes et celles entre les hommes. Ces attributs, opportunités et relations sont socialement construits et assimilés à travers les processus de socialisation. Ils sont liés à un contexte spécifique, ponctuel et variable. Le genre détermine ce qui est attendu, permis et apprécié chez une femme ou un homme dans un contexte donné. Dans la plupart des sociétés il y a des différences et inégalités entre hommes et femmes en ce qui concerne les responsabilités accordées, les activités exercées, l’accès aux ressources et le contrôle de celles-ci, ainsi que les opportunités de prise de décision. Le genre s’inscrit dans un contexte socio-culturel plus vaste, à l’instar d’autres critères importants d’analyse socio-culturelle, en particulier la classe sociale, la race, le niveau de pauvreté, le groupe ethnique, l’orientation sexuelle, l’âge, etc.
Harcèlement sexuel
Propos ou comportements à connotation sexuelle imposés à une personne, de façon répétée, et qui portent atteinte à sa dignité.
Homophobie
« Rejet des personnes homosexuelles ou considérées comme telles et de ce qui leur est associé. La gayphobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie, par écho, en sont des formes plus spécifiques »
Homosexuelles/Lesbiennes
Femmes qui ont des pratiques homosexuelles et qui s’identifient comme homosexuelles. D’un point de vue militant, certains groupes et femmes refusent l’appellation « homosexuelle » et revendiquent l’appellation « lesbienne ».
HSH :
Hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, qu’ils aient eu ou aient encore des relations sexuelles avec des femmes ou non, et quelle que soit la manière dont ils se définissent (homosexuel, gay, bi, hétéro ou refusant de se classer dans une quelconque catégorie).
ICSI
L'injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde, aussi appelée ICSI, est une technique de fécondation in vitro consistant en la micro-injection d'un spermatozoïde dans le cytoplasme d'un ovocyte mature grâce à une micro-pipette.
Identité de genre (OMS 2006)
L’identité de genre se réfère aux «rôles sociaux des comportements, des activités et des attributs qu'une société considère comme appropriés pour les hommes et les femmes ". On nait homme ou femme, mais on apprend à devenir un jeune homme ou une jeune femme, puis un homme ou une femme. Ce comportement déterminé, renforcé sur le plan social, qui a souvent un caractère juridique, délimite les rôles impartis à chaque sexe et les relations entre eux. Si l'identité de genre ne correspond pas au sexe assigné, les gens peuvent s'identifier comme transgenre ou trans. En outre, la conception qu’a un même individu des relations entre les sexes et de l'égalité peut changer selon le contexte et la situation.
Identité de genre (FNUAP)
L’identité de genre désigne l’expérience intime, profonde et personnelle vécue par chaque individu, qu’elle corresponde ou non à sa physiologie ou au genre assigné à la naissance. Cela englobe à la fois la perception personnelle du corps, qui peut impliquer la libre décision d’une modification de l’apparence ou de la fonction du corps par voie médicale, chirurgicale ou autre, et d’autres expressions du genre, comme l’habillement, le langage et la gestuelle.
Infections sexuellement transmissibles (OMS)
Les infections sexuellement transmissibles (IST) se transmettent principalement lors des rapports sexuels. Il existe plus de trente agents infectieux, bactéries, virus ou parasites, transmissibles de cette manière. Les plus courantes sont la gonorrhée, les chlamydioses, la syphilis, la trichomonase, le chancre mou, l’herpès génital, les condylomes génitaux, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et l’hépatite B.
Plusieurs d’entre elles, notamment le VIH et la syphilis, peuvent également se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse et l’accouchement, ainsi que par les produits sanguins et lors de transplantations de tissus.
Life long learning / Apprentissage tout au long de la vie
Toute activité d'apprentissage entreprise à tout moment de la vie, dans le but d'améliorer les connaissances, les qualifications et les compétences, dans une perspective personnelle, civique, sociale et/ou liée à l'emploi.
Masculinité (ONU)
Une perspective de genre, ou un moyen d’analyser l’incidence du genre sur les perspectives, les rôles sociaux et les interactions entre individus permet de constater que les hommes et les garçons subissent une pression pour remplir et se conformer à des rôles spécifiques. Le terme masculinité se rapporte donc au sens social de la masculinité, qui est construit et défini sur le plan social, historique et politique, plutôt que motivé par la biologie. Il y a beaucoup de définitions socialement construites de ce qu’est un homme et celles-ci peuvent changer dans le temps et d’un endroit à l’autre. Le terme se rapporte aux notions et idéaux préconçus de la manière dont les hommes sont censés se comporter dans un contexte donné. Les masculinités ne concernent pas seulement les hommes ; les femmes exécutent et produisent aussi la définition et les pratiques du masculin.
Normes liées au genre (ONU)
Les normes liées au genre sont des idées sur comment les femmes et les hommes devraient être et agir. Nous assumons et apprenons ces «règles» tôt dans la vie. Ces normes établissent un cycle de vie de socialisation et de création de stéréotypes de genre. Autrement dit, les normes liées au genre sont des normes et des attentes auxquelles s’ajuste généralement l’identité de genre, dans le cadre[nbsp] propre à une société, à une culture et à une communauté donnée à ce moment précis.
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)
Fixés[nbsp] en 2015, les OMD sont une série d’objectifs convenus destinés à répondre aux principaux problèmes du monde en matière de développement et aux appels de la société civile. Les OMD représentent un partenariat mondial issu des engagements et des objectifs fixés lors des sommets mondiaux des années 90. Les huit OMD visent à promouvoir la réduction de la pauvreté, l’éducation, la santé maternelle et l’égalité des sexes et ont pour but de lutter contre la mortalité infantile. Depuis 2015, des consultations établissent un cadre ou un Programme de développement qui succède aux OMD.
Orientation sexuelle (OMS 2006)
L’orientation sexuelle désigne à la fois le modèle durable auto évaluation et l’auto identification, l’auto classification d'attraction et de comportements (émotionnel, romantique et / ou sexuelle) envers les hommes, les femmes ou les deux sexes. Ainsi, alors que l'orientation sexuelle est inhérente à l'individu, elle est exprimée en termes de sentiments, les pensées et les relations avec les autres. L'identité de l'orientation sexuelle peut englober à la fois l'identité personnelle (perception de soi en fonction des modèles durables d'attraction et de comportement) et social (collectif) identité (l'appartenance à un groupe social fondée sur l'orientation sexuelle partagée).
Orientation sexuelle (Conseil de l’Europe)
L’orientation sexuelle désigne la capacité de chacune et chacun de ressentir une profonde attirance émotionnelle, affective et sexuelle envers des individus du sexe opposé, du même sexe ou de plus d’un sexe, et d’entretenir des relations intimes et sexuelles avec ces individus. Il y a essentiellement trois orientations sexuelles principales : envers le même sexe ou genre (homosexualité), entre le sexe ou genre opposé (hétérosexualité) ou envers les deux sexes ou genres (bisexualité).
Patriarcat
Ce terme désigne une forme traditionnelle d’organisation sociétale qui est souvent la cause de l’inégalité entre hommes et femmes. Dans ce type de société, les hommes, ou ce qui est considéré comme masculin, se voient accorder plus d’importance que les femmes, ou ce qui est considéré comme[nbsp] féminin. Traditionnellement, les sociétés ont été organisées de manière à ce que le patrimoine, le logement et la filiation, ainsi que les prises de décision concernant la plupart des aspects de la vie soient du ressort des hommes. Ce concept est souvent invoqué pour des raisons biologiques (les femmes sont naturellement plus aptes à fournir des soins, par exemple) et continue de sous-tendre de nombreux types de discriminations liées au genre.
Pauvreté (NU 2001)
"[…] La pauvreté peut être définie comme étant la condition dans laquelle se trouve un être humain qui est privé de manière durable ou chronique des ressources, des moyens, des choix, de la sécurité et du pouvoir nécessaires pour jouir d'un niveau de vie suffisant et d'autres droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux."
Perspective de genre
Le terme «perspective de genre» est une manière d’examiner ou d’analyser l’incidence du genre sur les perspectives, les rôles sociaux et les interactions entre individus. Cette façon de voir permet de procéder à une analyse de genre et, ultérieurement, d’intégrer une dimension sexo spécifique dans toute proposition de programme, de politique ou d’organisation.
Promotion de la santé (OMS)
« La prévention primaire vise à empêcher l’apparition d’une maladie. La prévention secondaire et tertiaire vise à stopper ou à retarder l’évolution d’une maladie et ses effets par le dépistage précoce et un traitement approprié ; ou à réduire le risque de rechute et de chronicité, au moyen d’une réadaptation efficace, par exemple. »
QUIZ / QUIZZ (pluriel)
Un quiz est un jeu qui consiste en un questionnaire permettant de tester des connaissances générales ou spécifiques ou des compétences. Un quiz se pratique seul ou à plusieurs, suivant des procédures plus ou moins élaborées.
Ratification (UNESCO)
Les termes ratification, acceptation et approbation s'entendent, selon le cas, de l'acte international ainsi dénommé par lequel un État établit sur le plan international son consentement à être lié par un traité.
Relations de genre (ONU)
Les relations de genre sont le sous-ensemble spécifique de rapports sociaux qui unissent les hommes et les femmes en tant que groupes sociaux dans une certaine communauté, y compris la façon dont le pouvoir et l’accès aux ressources et le contrôle de celles-ci sont répartis entre les sexes. Les relations de genre interagissent avec toutes les autres influences sur les relations sociales - âge, appartenance ethnique, race, religion, pour définir la position et l’identité des individus dans un groupe social. Étant donné que les relations sociales sont un concept social, elles peuvent se transformer dans le temps pour devenir plus équitables.
Rôles de genre (ONU)
Le rôle de genre désigne les normes sociales et comportementales qui, dans une certaine culture, sont généralement considérées comme étant socialement convenables pour des personnes d’un certain sexe. Ces rôles définissent souvent les responsabilités et tâches traditionnelles dévolues aux hommes, aux femmes, aux garçons et aux filles (voir la division sexo spécifique du travail). Les rôles propres au genre sont souvent conditionnés par la structure des ménages, l’accès aux ressources, certains effets de l’économie mondiale, la survenance de conflit ou de calamité, et autres facteurs pertinents sur le plan local comme les conditions écologiques. À l’exemple du genre lui-même, les rôles de genre peuvent évoluer dans le temps, notamment par l’autonomisation des femmes et la transformation des masculinités.
Santé reproductive (OMS 2006):
La santé reproductive a été défini à la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994 comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, le bien-être et non pas simplement l'absence de maladie ou d’infirmité, dans toutes les questions relatives au système de reproduction et de ses fonctions et processus. La santé reproductive n’implique donc que les gens qui ont la capacité de se reproduire et la liberté de décider si, quand et avec quelle fréquence le faire ». [nbsp]
Santé sexuelle (OMS 2006):
La santé sexuelle est née d'une rencontre internationale d'experts en 2002 qui avaient une vue d'ensemble de la santé sexuelle :« La santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce n'est pas seulement l'absence de maladie, de dysfonctionnement ou d'infirmité. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d'avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, ni discrimination et ni violence. Pour atteindre et maintenir une bonne santé sexuelle, les Droits Humains et Droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et réalisés.
La santé sexuelle est un processus dynamique central de l'être humain tout au long de sa vie qui englobe le sexe, le genre, les identités et les rôles, l'orientation sexuelle, l'érotisme, le plaisir, l'intimité et la reproduction. La sexualité est vécue et exprimée dans les pensées, les fantasmes, les désirs, les croyances, les attitudes, les valeurs, les comportements, les pratiques, les rôles et les relations. Alors que la sexualité peut inclure toutes ces dimensions, toutes ne sont pas toujours vécues ou exprimées.
La définition de la sexualité OMS de 2002 (OMS 2006) reconnaît le rôle important joué par les facteurs intrinsèques de la santé sexuelle (biologique, psychologique, spirituel) et les facteurs extrinsèques (relationnel, économique, juridique, etc.).
Les principes de base de la santé sexuelle sont de promouvoir les résultats positifs de la sexualité: l’autonomie, le bien- être et l'épanouissement, la promotion et la protection des droits de l'homme. La sexualité saine est définie comme la réalisation d’une vie sexuelle satisfaisante et sans risques, la réalisation d'une attitude positive à des relations sexuelles, et la liberté d'expression de l'identité sexuelle et de genre d'une personne.
Sexe (OMS 2012) :
Désigne les caractéristiques définissant les êtres humains, femmes ou hommes, qui sont déterminées sur le plan biologique.
Sexisme
Discrimination fondée sur le sexe.
Sexualité (OMS 2012):
La sexualité est "un aspect central de l'être humain tout au long de la vie qui englobe le sexe, l'identité sexuelle et les rôles, l'orientation sexuelle, l'érotisme, le plaisir, l'intimité et la reproduction. La sexualité est vécue et exprimée dans les pensées, les fantasmes, les désirs, les croyances, les attitudes, les valeurs, les comportements, les pratiques, les rôles et les relations. La sexualité est influencée par l'interaction de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux, économiques, politiques, culturels, éthiques, juridiques, historiques, religieux et spirituels ».
L'accomplissement de la santé sexuelle est lié au degré de respect, de protection effective des droits de l'homme. Les droits sexuels englobent certains droits qui sont déjà reconnus dans les documents internationaux et régionaux relatifs aux droits en général, dans des documents de consensus et dans les lois nationales. L'application des droits existants à la sexualité et la santé sexuelle constitue des droits sexuels. Les droits sexuels protègent les droits de tous les gens à remplir et à exprimer leur sexualité et à jouir d'une bonne santé sexuelle, en tenant dûment compte des droits des autres et dans un cadre de protection contre la discrimination.
Stéréotypes de sexe (HCE, 2014) :
Les stéréotypes de sexe sont des représentations schématiques et globalisantes qui attribuent des caractéristiques supposées « naturelles » aux filles/femmes, aux garçons/hommes, sur ce que sont et ne sont pas les filles et les garçons, les femmes et les hommes, sous-tendu « par nature ». Ils font passer pour naturel et normaux des rôles de sexe différents et hiérarchisés, assignés aux femmes et aux hommes.
Traité (UNESCO)
Le mot traité peut être employé soit comme terme générique, soit comme terme spécifique pour désigner un instrument doté de certaines caractéristiques.
Traité en tant que terme générique : Le terme "traité" est régulièrement utilisé en un sens générique pour désigner tous les instruments obligatoires au regard du droit international qui sont conclus entre entités internationales, quelle que soit l'appellation formelle de l'instrument.
Traité en tant que terme spécifique : Les cas dans lesquels la pratique des Etats désigne un instrument international sous le nom de "traité" ne répondent à aucune règle cohérente. D'ordinaire, le terme "traité" est réservé à des domaines qui présentent une certaine gravité et exigent un accord plus solennel.
Violence à l’égard des femmes (NU 1993)
Tout acte de violence sexiste qui cause ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée. La violence à l’égard des femmes comprend, sans y être limitée, les formes de violence énumérées ci-après:
a.[nbsp][nbsp] [nbsp]la violence physique, sexuelle and psychologique survenant dans la famille, y compris les coups, les sévices sexuelles à l’encontre des filles dans le foyer, la violence liée à la dot, le viol marital, la mutilation génitale féminine et autres pratiques traditionnelles préjudiciables aux femmes, la violence du partenaire, la violence non-conjugale et la violence liée à l’exploitation;
b.[nbsp][nbsp] [nbsp]la violence physique, sexuelle et psychologique ayant lieu au sein de la communauté, y compris le viol, les sévices sexuelles, le harcèlement dans les lieux publics et le harcèlement sexuel et l’intimidation sur les lieux de travail, dans les établissements d’enseignement et ailleurs, la traite des femmes et la prostitution forcée;
Violence liée au genre (ONU)
La violence liée au genre est un terme générique qui sert à désigner tout acte préjudiciable commis contre la volonté d’une personne et fondé sur les rôles différents des hommes et des femmes que leur attribue la société. La nature et l’étendue des types particuliers de VLG varie selon les cultures, les pays et les régions. On peut citer comme exemples la violence sexuelle, y compris l’exploitation ou l’abus sexuels et la prostitution forcée, la violence conjugale, la traite, le mariage forcé ou précoce, les pratiques traditionnelles préjudiciables comme la mutilation des organes génitaux féminins, les meurtres d’honneur et l’héritage des veuves.
Violence sexuelle (ONU)
La violence sexuelle inclue de nombreuses actions qui sont tout aussi nuisibles, perpétrées en public comme en privé. On peut citer comme exemples le viol (violence sexuelle accompagnée d’une certaine forme de pénétration du corps de la victime), le viol marital et la tentative de viol. D’autres types d’activités sexuelles forcées comprennent le fait d’être obligée de regarder des actes de masturbation, de forcer une personne à se livrer à la masturbation en public, des rapports sexuels forcés non-protégés, le harcèlement sexuel, et, dans le cas des femmes, la violence liée à la procréation (grossesse forcée, avortement forcé, stérilisation forcée).