A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
A (↑)
Abondance isotopique : Pour un élément chimique donné, l’abondance isotopique correspond à la proportion d’isotopes présents dans la nature.
Activité : en physique nucléaire, l’activité d’un isotope radioactif est le nombre de désintégrations des noyaux par seconde. L’activité s’exprime en Becquerel. Un becquerel correspond à une désintégration par seconde.
Adsorption : en chimie, il s’agit d’un phénomène par lequel des atomes ou des molécules de gaz ou des liquides se fixent sur une surface solide.
Approche positiviste : c’est une méthodologie utilisée par les sciences sociales qui, dans le contexte de la radioactivité, permet d’expliquer la perception du risque (risque réel=objectif, risque perçu) et les écarts observés en fonction des populations concernées (experts, profanes).
Approche subjective et sociale : c’est une méthodologie utilisée par les sciences sociales qui, dans le contexte de la radioactivité, prend en compte des facteurs multidimensionnels (psychologiques, historiques, sociaux) pour expliquer la perception du risque.
Atome : Constituant de la matière, un atome est composé d’un noyau et des électrons qui gravitent autour de ce noyau. Il est électriquement neutre.
Atome radioactif (ou isotope radioactif ou radionucléide ou radioisotope ou radioélément) : isotope d’un élément chimique dont le noyau va se transformer en émettant des particules radioactives.
B (↑)
Bilan d’extension : bilan permettant d’établir l’extension d’une maladie dans un organisme c’est à dire d’en évaluer la dissémination. C’est une étape indispensable lors du diagnostic d’un cancer afin de définir la stratégie de traitement.
Bombardement neutronique : c’est un processus qui consiste à bombarder des noyaux de faible masse avec des neutrons pour provoquer une capture neutronique ou des noyaux de forte masse pour induire une fission nucléaire. Ce bombardement a lieu au sein d’un réacteur nucléaire.
C (↑)
Capture électronique : la capture électronique est un processus de physique nucléaire au cours duquel un noyau ayant un excès de protons absorbe un électron situé sur une couche électronique de l’atome.
Capture neutronique : en physique nucléaire, la capture neutronique est le processus par lequel un noyau d’un atome de faible masse capture un neutron pour produire un isotope radioactif dont le noyau va de désintégrer en émettant un rayonnement gamma.
Chambre radioprotégée : chambre d’hospitalisation dont l’aspect est celui d’une chambre d’hospitalisation traditionnelle mais qui présente quelques particularités afin de limiter au maximum l’irradiation du personnel soignant et des autres patients hospitalisés. Les murs et la porte de la chambre radioprotégée sont plus épais et doublés de plomb pour arrêter les rayonnements et les toilettes sont à double compartiments pour permettre un recueil des urines au niveau de cuves de décroissance radioactive, avant un relargage, sans risque, dans les circuits de traitement des eaux usées habituels.
Ciblage moléculaire : interaction entre le médicament radiopharmaceutique qui transporte l’isotope radioactif et sa cible.
Cible (pour produire des isotopes radioactifs) : matériau liquide ou solide contenant un élément chimique donné qui va être bombardé par des particules chargées et accélérées grâce un cyclotron. Dans un réacteur nucléaire, la cible va être bombardée par des neutrons.
Cible (d’un médicament radiopharmaceutique, ou cible moléculaire) : la cible est une molécule spécifique dans un organe sur laquelle vient se fixer le médicament radiopharmaceutique après son injection chez un patient.
CIPR : la Commission Internationale de Protection Radiologique est une organisation non gouvernementale internationale qui émet des recommandations concernant la mesure de l'exposition aux rayonnements ionisants et les mesures de sécurité à prendre sur les installations sensibles.
Classification périodique des éléments (ou tableau périodique) : Le tableau périodique des éléments, également appelé table de Mendeleïev, regroupe tous les éléments chimiques connus, ordonnés en fonction de leur nombre de protons (ou numéro atomique) dans le noyau.
Compteur Geiger (ou compteur Geiger-Müller): ce compteur sert à mesurer un grand nombre de rayonnements (particules alpha, bêta ou gamma et rayons X, mais pas les neutrons).
Couplage (ou marquage ou radiomarquage) : réaction chimique qui permet de fixer l’isotope (ou atome) radioactif sur la molécule vectrice (ou vecteur).
Cyclotron : c’est un accélérateur de particules qui donne à ces particules une énergie suffisante pour qu’elles réalisent des transmutations nucléaires lorsqu’elles rentrent en contact avec les noyaux d’un élément chimique contenu dans une cible.
D (↑)
Débitmètre : appareil mesurant une dose de rayonnements ionisants par unité de temps. Les valeurs mesurées sont exprimées en Sievert/heure (Sv/h).
Demi-vie (ou période ou période radioactive) : la demi-vie est le temps au bout duquel la moitié des noyaux d’un isotope radioactif se sont désintégrés.
Désintégration : on parle de désintégration lorsque dans le noyau d’un isotope radioactif un proton se transforme en neutron, ou qu’un neutron se transforme en proton. Cette désintégration s’accompagne d’une émission de particules radioactives.
Dose absorbée : première unité utilisée en radioprotection. C'est une quantité mesurable qui représente la quantité d'énergie déposée dans un tissu normalisée par gramme de ce tissu considéré. Elle se mesure en joule par kilogramme ou en Gray avec 1 Gy=1J/Kg.
Dose efficace : c’est la dernière unité créée et celle qui est majoritairement utilisée en radioprotection. Elle se mesure en Sievert et tient compte, en plus de la nocivité biologique relative par type de rayonnement, de la sensibilité de chaque organe aux rayonnements ionisants.
Dose équivalente : c’est la dose absorbée multipliée par un facteur de pondération empirique qui est d'autant plus élevé que le type de rayonnement ionisant produit des dégâts importants sur le corps humain. Cette unité tient compte de la nocivité biologique relative par type de rayonnement. Elle se mesure dans la même unité que la dose efficace appelée le Sievert.
Dosimètre : un dosimètre est un instrument de mesure destiné à mesurer la dose de radioactivité ou l'équivalent de dose reçue par une personne exposée à des rayonnements ionisants.
Dosimétrie : La dosimétrie est la détermination quantitative de la dose absorbée par un organisme, c'est-à-dire l'énergie reçue par unité de masse, à la suite de l'exposition à des rayonnements ionisants. Ces mesures peuvent être réalisées soit par un dosimètre passif, soit par un dosimètre opérationnel.
E (↑)
Effet déterministe : il s'agit des effets qui ne sont observés qu'à partir d'un certain seuil de dose absorbée par le corps humain.
Effet indésirable : réaction nocive et non voulue à l’administration d’un médicament.
Effet stochastique : c’est un effet soumettant le corps à un stress physiologique mais qui se produit de manière aléatoire. Un effet stochastique est le contraire d’un effet déterministe.
Electron-Volt : en physique et en chimie, l'électron-volt (au pluriel électrons-volts) ou (symbole eV) est une unité de mesure d'énergie.
Elément (ou élément chimique) : c’est un atome caractérisé par le nombre de protons contenus dans son noyau. Il existe à ce jour 118 éléments.
Eluant : solvant utilisé pour séparer des composés de la surface solide sur lesquels ils sont adsorbés.
Eluat : résultat de l'élution, de la mise en solution d'un composé adsorbé sur une surface solide.
Elution : c’est un procédé permettant de mettre en solution un composé adsorbé sur une surface solide à l'aide d'un solvant nommé éluant.
Epidémiologie : études statistiques faites sur des populations plus ou moins importantes en nombre.
Equation de Bethe-Bloch : cette équation permet de calculer la perte d'énergie de particules chargées (protons, particules alpha…) lorsqu’elles traversent de la matière.
Etude exploratoire : en psychologie de la santé, c’est une étude basée sur des entretiens (enquêtes) avec un nombre limité de patients qui a pour objectif de poser des hypothèses de recherche à travailler dans une étude ultérieure plus approfondie.
Etude qualitative : en psychologie de la santé, c’est une étude basée sur des entretiens (enquêtes) avec un nombre important de patients qui a pour objectif de vérifier/infirmer des hypothèses de recherche établies lors d’une étude exploratoire.
F (↑)
Filiation radioactive (ou famille radioactive ou chaine radioactive ou chaine de désintégration ou chaîne isotopique) : c’est la succession de désintégrations des noyaux d’un isotope radioactif (appelé père) jusqu’à un élément chimique dont le noyau atomique est stable (et par conséquent non radioactif).
Fission (ou fission nucléaire) : la fission est le phénomène par lequel le noyau d'un atome lourd (noyau qui contient beaucoup de nucléons, tels les noyaux d'uranium et de plutonium) est divisé en plusieurs noyaux plus légers, suite à un bombardement neutronique du noyau de cet atome lourd. Cette réaction nucléaire se traduit aussi par l'émission de neutrons et un dégagement d'énergie très important.
G (↑)
Gamma caméra : les « gamma-caméras » ou caméras à scintillation sont des appareils qui permettent aux médecins nucléaires d'effectuer des images nommées scintigraphies. Ces caméras enregistrent, grâce à leurs têtes de détection, les rayonnements gammas émis par l’isotope radioactif du médicament radiopharmaceutique préalablement choisi en fonction de l’organe ou de la fonction à étudier puis administré au patient. Certaines gamma-caméras sont dites hybrides car couplées à un tomodensimètre (TDM ou scanner) permettant ainsi d’obtenir une imagerie hybride par association de l’imagerie fonctionnelle et de l’imagerie anatomique.
Générateur : un générateur est un système de production d’un isotope radioactif d’intérêt au sein des services de médecine nucléaire. Il est constitué d’isotopes radioactifs (3-4) en filiation radioactive courte et d’un dispositif permettant de séparer l’isotope radioactif d’intérêt des autres isotopes radioactifs.
H (↑)
Hormésis : phénomène biologique général mettant en jeu les mécanismes de défense de l’organisme devant une agression sur les cellules. Dans le contexte de la radioprotection, il s’agit d’une théorie (démontrée à l’échelle cellulaire mais controversée chez l’homme) selon laquelle l’exposition aux faibles doses de rayonnements ionisants pourrait avoir un effet protecteur.
Hotte à Flux laminaire : une hotte à flux laminaire permet d’effectuer des manipulations en conditions stériles. Elle est utile pour toutes les manipulations nécessitant un maximum de stérilité.
Hypothyroïdie : l'hypothyroïdie est la conséquence d’une production insuffisante d'hormones par la glande thyroïde ce qui entraine un ralentissement des fonctions de l’organisme dans lesquelles les hormones thyroïdiennes interviennent.
I (↑)
Imagerie anatomique : imagerie médicale conventionnelle permettant d'obtenir des informations sur la structure des organes, leur forme, et leurs limites (Radiographie, scanner, IRM, échographie).
Imagerie moléculaire (ou fonctionnelle ou métabolique) : imagerie de médecine nucléaire mettant en évidence un dysfonctionnement fonctionnel ou métabolique d’un organe lié à une pathologie (Scintigraphie, Tomographie par Emission de Positons : TEP).
Imagerie multimodalité (ou de fusion ou hybride) : imagerie médicale fusionnant une imagerie de médecine nucléaire (scintigraphie ou TEP) et une imagerie médicale conventionnelle (TDM ou IRM) d’où les termes TEP-scanner (ou TEP-TDM), gamma caméra-scanner (ou gamma-caméra TEMP-TDM ou SPECT-TDM), et TEP-IRM.
Imagerie phénotypique : imagerie de médecine nucléaire mettant en évidence l’expression d’un biomarqueur exprimé par une pathologie donnée grâce à l’injection préalable d’un médicament radiopharmaceutique spécifique de ce biomarqueur puis la réalisation, en fonction de l’isotope radioactif utilisé, d’images de scintigraphie ou de TEP.
Imagerie prédictive : imagerie permettant de prédire l’efficacité d’un traitement chez un patient donné.
Imagerie pronostique : imagerie permettant de prédire le pronostic d’un patient donné.
Imagerie théranostique : théranostique est la contraction de « thérapie et diagnostic. Il s’agit d’une nouvelle approche qui utilise l'imagerie pour cartographier les cellules cancéreuses dans le corps puis les traiter de manière ciblée.
Immunothérapie : l’immunothérapie est un traitement où le médicament cible le système immunitaire dans son ensemble. Ce médicament peut aussi être une molécule (comme les anticorps par exemple) intervenant dans les réactions immunitaires.
Ionisation : l’ionisation est l'action qui consiste à enlever ou ajouter des électrons à un atome ou une molécule. L'atome - ou la molécule - perdant ou gagnant des électrons n'est plus neutre électriquement est alors appelé ion.
Irathérapie : le traitement par l’iode ou irathérapie désigne l’administration le plus souvent par voie orale d’iode-131 à des fins thérapeutiques.
Irradiation directe : les particules émises par l’isotope radioactif irradient les cellules ciblées par le médicament radiopharmaceutique sur lesquelles ce médicament est fixé.
Irradiation indirecte en feu croisé : les particules émises par l’isotope radioactif irradient les cellules non directement ciblées mais situées à proximité des cellules ciblées par le médicament radiopharmaceutique.
Isotopes : pour un élément chimique donné, les isotopes représentent l’ensemble des atomes de cet élément chimique dont les noyaux ont un nombre de neutrons différents et un nombre de protons (ou numéro atomique Z) identique à celui de l’élément chimique. Les isotopes possèdent les mêmes propriétés chimiques que l’élément chimique auxquels ils se rattachent.
Isotopes cosmogéniques : Ce sont des isotopes rares qui sont créés quand une particule cosmique primaire de haute énergie interagit avec les noyaux d'atomes de l’atmosphère (principalement les noyaux d’azote, d’oxygène, et d’argon). Après formation dans l’atmosphère, ces isotopes tombent sur le sol (via la pluviométrie) et se retrouvent dans l’ensemble des composants terrestres dont le corps humain.
Isotope non radioactif : isotope stable d’un élément chimique. Il existe à ce jour moins de 300 isotopes stables.
Isotope radioactif (ou atome radioactif ou radionucléide ou radioisotope ou radioélément) : isotope instable d’un élément chimique dont le noyau va se transformer en émettant des particules radioactives.
Isotopes radioactifs « père » et « fils » : dans une filiation radioactive, le « père » est le premier isotope instable de la filiation. Il va se transformer pour engendrer un nouvel isotope instable que l’on appellera fils et qui lui-même engendrera un nouveau membre de la filiation et ainsi de suite jusqu’à obtenir un élément stable.
J (↑)
K (↑)
L (↑)
Laboratoire chaud : situé au sein de la radiopharmacie, il s’agit du laboratoire au sein duquel la radioactivité est manipulée.
M (↑)
Marquage (ou radiomarquage ou couplage) : réaction chimique qui permet de fixer l’isotope (ou atome) radioactif sur la molécule vectrice (ou vecteur).
Médicament radiopharmaceutique (ou médicament radioactif) : médicament composé le plus souvent d’un isotope (ou atome) radioactif accroché à une molécule vectrice (ou vecteur). Certains médicaments radiopharmaceutiques ne sont composés que de l’isotope radioactif (exemple de l’iode-131), l’isotope radioactif est en lui-même la molécule vectrice (ou vecteur). Les médicaments radiopharmaceutiques sont utilisés majoritairement pour du diagnostic, mais également pour des applications thérapeutiques.
Médecine nucléaire : la médecine nucléaire est une spécialité médicale regroupant toutes les utilisations d’isotopes radioactifs (sous forme de « sources non scellées ») à des fins d’imagerie (pour le diagnostic, le pronostic et le suivi thérapeutique de nombreuses pathologies) ou de thérapie.
Médecine personnalisée (ou stratifiée ou de précision) : c’est le bon traitement, à la bonne dose, au bon patient, au bon moment.
Métastases : les métastases sont des migrations par voie sanguine ou lymphatique de cellules cancéreuses issues d'un cancer primitif et responsable de l’atteinte d’un ou plusieurs organes situés à distance de la tumeur principale.
Modèle linéaire sans seuil : le modèle linéaire sans seuil est un modèle utilisé en radioprotection pour fixer la limite réglementaire des expositions admissibles. Le modèle se fonde sur le principe que toutes les doses reçues sont équivalentes. De ce fait, les doses successives reçues dans une année ou au cours d'une vie peuvent être additionnées.
Molécule vectrice (ou vecteur) : la molécule vectrice est une molécule biologique qui va transporter l’isotope radioactif sur la cible d’intérêt dans un organe. La molécule vectrice peut être une molécule organique, un anticorps, un sucre, un peptide, une particule…
N (↑)
Neutron : c’est un des constituants du noyau d’un atome, il n’est pas chargé. On le nomme aussi nucléon.
Nombre de masse : le nombre de masse (A) est le terme employé en chimie et en physique pour représenter le nombre de nucléons, c'est-à-dire la somme du nombre de protons et du nombre de neutrons (N) constituant le noyau d'un atome. Ce nombre est indiqué en haut et à gauche du symbole de l’élément chimique (ou atome).
Noyau (ou noyau atomique) : un noyau est composé de protons et de neutrons, nommés nucléons. C’est un des constituants de l’atome.
Nucléon : le terme nucléon désigne de façon générique les composants du noyau c'est-à-dire les protons et les neutrons.
Numéro atomique : le numéro atomique (Z) est le nombre de protons contenu dans le noyau d’un élément chimique (ou atome). Il caractérise l’élément chimique (ou atome). Ce nombre est indiqué en bas et à gauche du symbole de l’élément chimique.
O (↑)
P (↑)
Particule alpha (ou radioactivité alpha) : noyau d’hélium constitué de 2 protons et de 2 neutrons émis par un isotope radioactif, ayant un noyau lourd, en se désintégrant. Les particules alpha sont utilisées en thérapie du fait de leur toxicité sur une distance très courte (moins de un millimètre).
Particule bêta plus (β+) (ou positon ou positron) : particule émise par un isotope radioactif lorsqu’un proton se transforme en neutron dans son noyau. Les particules bêta plus sont utilisées en imagerie.
Particule bêta moins (β-) : particule émise par un isotope radioactif lorsqu’un neutron se transforme en proton dans son noyau. Les particules bêta moins sont utilisées en thérapie.
Particule élémentaire (ou particule de matière) : en physique des particules, une particule élémentaire est une particule dont on ne connaît pas la composition : on ne sait pas si elle est constituée d'autres particules plus petites. Les quarks, les leptons, les électrons… sont des particules élémentaires.
Particule force : particule qui a la capacité de créer des interactions fortes entre les particules élémentaires. Par exemple, les gluons sont des particules forces qui lient ensemble les quarks pour former les protons et les neutrons.
Période (ou période radioactive ou demi-vie) : la période est le temps au bout duquel la moitié du noyau d’un isotope radioactif s’est désintégré.
Physicien médical (ou radiophysicien) : il s’agit d’un scientifique spécialisé en radiophysique médicale qui conçoit, prépare et met en oeuvre les études dosimétriques, les procédures de suivi technique des appareils utilisant les rayonnements ionisants (en radiologie, en médecine nucléaire, en radiothérapie) ainsi que les procédures de suivi qualitatif des appareillages.
Positon (ou particule bêta plus ou positron) : particule émise par un isotope radioactif lorsqu’un proton se transforme en neutron dans son noyau.
Précurseur : isotope radioactif produit par un réacteur ou un cyclotron livré prêt à l’emploi dans une radiopharmacie pour fabriquer le médicament radiopharmaceutique.
Préparation radiopharmaceutique : cette préparation consiste à fabriquer, au sein d’une radiopharmacie, un médicament radiopharmaceutique à partir d’une trousse, contenant le vecteur (ou molécule vectrice) et les réactifs nécessaire au radiomarquage (ou marquage), et d’un isotope radioactif produit par un réacteur, un cyclotron ou un générateur.
Proton : un des constituants du noyau d’un atome, il possède une charge électrique positive. On le nomme aussi nucléon.
Pureté radionucléidique : c’est le pourcentage de l’activité de l'isotope radioactif considéré par rapport à l'activité totale des isotopes radioactifs présents.
Q (↑)
R (↑)
Radioactivité : Propriété qu'ont certains noyaux d'atomes de se désintégrer de manière naturelle et spontanée, pour donner un autre élément chimique, en émettant des particules ou des rayonnements électromagnétiques. Dans ce cas, la radioactivité est naturelle. Elle peut être artificielle lorsque l'on bombarde les noyaux des atomes pour obtenir d’autres éléments chimiques, lors de cette réaction il y aura aussi émission de particules radioactives.
Radiobiologie : la radiobiologie est l'étude des effets biologiques des rayonnements, notamment des rayonnements ionisants, sur les êtres vivants.
Radiochimie : la radiochimie traite de la chimie des isotopes radioactifs et des réactions chimiques qui permettent de fixer l’isotope (ou atome) radioactif sur la molécule vectrice (ou vecteur). Elle traite aussi de l'effet des rayonnements ionisants sur les atomes et les molécules (exemple l'eau et radiolyse de l’eau). Elle utilise également la radioactivité pour étudier des réactions chimiques ordinaires.
Radioélément (ou atome radioactif ou isotope radioactif ou radionucléide ou radioisotope) : isotope d’un élément chimique dont le noyau va se transformer en émettant des particules radioactives.
Radioisotope (ou atome radioactif ou isotope radioactif ou radionucléide ou radioélément): isotope d’un élément chimique dont le noyau va se transformer en émettant des particules radioactives.
Radio-immunothérapie : la radio-immunothérapie est un traitement utilisant un médicament radiopharmaceutique dont le vecteur est un anticorps et l’isotope radioactif un émetteur de particules bêta moins.
Radiolyse : en chimie, la radiolyse est la décomposition de la matière par des rayonnements ionisants.
Radiomarquage (ou marquage ou couplage) : réaction chimique qui permet de fixer l’isotope (ou atome) radioactif sur la molécule vectrice (ou vecteur).
Radionucléide (ou atome radioactif ou isotope radioactif ou radioisotope ou radioélément) : isotope d’un élément chimique dont le noyau va se transformer en émettant des particules radioactives.
Radiopharmacie : la radiopharmacie est une activité de pharmacie hospitalière publique ou privée qui se déroule au sein du service de médecine nucléaire. Le terme de radiopharmacie regroupe l’ensemble des moyens humains et matériels nécessaires à l’exercice de cette activité, qui utilise des isotopes radioactifs pour la préparation de médicaments radiopharmaceutiques utilisés en médecine nucléaire.
Radiopharmacien : le radiopharmacien travaille dans une radiopharmacie. Celle-ci étant intégrée dans les locaux des services de médecine nucléaire, le radiopharmacien travaille en collaboration avec le personnel de ce service, les radiophysiciens, les personnes compétentes en radioprotection, et de nombreux professionnels de santé de la structure hospitalière.
Radiopeptide-thérapie : la radiopeptide-thérapie est un traitement utilisant un médicament radiopharmaceutique dont le vecteur est un peptide et l’isotope radioactif un émetteur de particules bêta moins.
Radioprotection : la radioprotection est l'ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l'homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants. En France, la radioprotection est définie par la loi comme « la protection contre les rayonnements ionisants, c'est-à-dire l'ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes, directement ou indirectement, y compris par les atteintes portées à l'environnement ». Pour le Code de la santé publique, c'est l'« ensemble de mesures destinées à assurer la protection sanitaire de la population et des travailleurs au regard de l’exposition aux rayonnements ionisants. Elle satisfait les trois principes fondamentaux que sont la justification, la limitation et l'optimisation ».
Radiothérapie vectorisée : la radiothérapie vectorisée est une technique de radiothérapie, pratiquée en médecine nucléaire et reposant sur l'administration d'un médicament radiopharmaceutique pour traiter certaines pathologies. Ce médicament administré par voie orale ou par injection va se fixer sur les cellules cibles malades. On distingue plusieurs formes de radiothérapie vectorisée : la radio-immunothérapie et la radiopeptide-thérapie.
Rayonnement gamma : c’est le rayonnement électromagnétique émis par la libération d’un excès d’énergie contenu dans le noyau d’un isotope radioactif. Ce rayonnement électromagnétique est un photon plus énergétique que ceux constituants la lumière visible.
Rayonnements ionisants (ou radiations ionisantes): les rayonnements ionisants sont une forme d’énergie libérée par les noyaux des atomes en se désintégrant. Cette énergie se propage par le biais de rayonnement électromagnétiques (rayonnements gamma ou X) ou de particules (particules bêta plus, particules bêta moins, particules alpha, neutrons,). Cette émission d’énergie entraine des ionisations au niveau du noyau des atomes et des molécules.
RCP : une Réunion de Concertation Pluridisciplinaire, couramment appelée RCP, est une réunion qui regroupe les médecins des différentes spécialités intervenant dans la prise en charge du cancer afin de décider du traitement optimal pour le patient. En cancérologie, toute décision thérapeutique pour un patient donnée doit être validée en RCP.
Réacteur nucléaire : enceinte contenant de grandes quantités de neutrons qui sont utilisés pour bombarder des cibles (bombardement neutronique) ou un combustible (fission nucléaire).
S (↑)
Saturation : état pour lequel la production d’un isotope radioactif est aussi importante que la disparition de celui-ci par décroissance radioactive. La saturation est corrélée à la demi-vie de l’isotope radioactif.
Scintigraphie : c'est une technique d'imagerie fonctionnelle effectuée dans un service de médecine nucléaire. Elle repose sur l'administration, généralement par voie intra-veineuse, d'un médicament radiopharmaceutique qui permettra de suivre un processus biologique donné, grâce à la détection du rayonnement gamma émis par l’isotope radioactif par une machine appelée gamma-caméra.
Section efficace : c’est une grandeur physique reliée à la probabilité d'interaction entre une particule (nucléon, particule alpha…) et le noyau d’un atome. La section efficace s’exprime en Barn.
Source radioactive scellée : source dont la structure ou le conditionnement empêche, en utilisation normale, toute dispersion de matières radioactives dans le milieu ambiant.
Source radioactive non scellée : source dont la présentation et les conditions normales d'emploi ne permettent pas de prévenir toute dispersion de substance radioactive.
Stochastique : ce dit d’un effet soumettant le corps à un stress physiologique mais qui se produit de manière aléatoire. Un effet stochastique est le contraire d’un effet déterministe.
Sublimation : la sublimation est le passage d’un composé de l’état solide à l’état gazeux sans passer par l’état liquide.
T (↑)
Thyroïde : la thyroïde est une petite glande endocrine située à la base du cou. Elle produit les hormones thyroïdiennes qui sont responsables de la régulation de nombreuses fonctions dans l’organisme.
Tomographie par Emission de Positons : La tomographie par émission de positons (TEP), dénommée PET ou PET scan pour « positron emission tomography » en anglais, est une méthode d'imagerie de médecine nucléaire qui repose sur la détection, par une machine appelée caméra TEP, des positons émis par l’isotope radioactif d'un médicament radiopharmaceutique préalablement administré au patient par voie intra-veineuse. La caméra TEP enregistre des images dans les 3 plans de l’espace et est couplée à un TDM (ou scanner) permettant d’obtenir une image hybride dite TEP-TDM. Les images obtenues permettent d’obtenir des informations métabolique ou moléculaire ou fonctionnelle du corps entier ou d’un organe précis.
Transmutation nucléaire : c’est la transformation d'un élément chimique en un autre élément chimique après modification du noyau de l'élément chimique de départ.
Trousse : une trousse contient le vecteur (ou molécule vectrice) + les réactifs nécessaire au radiomarquage (marquage) pour fabriquer le médicament radiopharmaceutique.
U (↑)
V (↑)
Vallée de la stabilité : la vallée de stabilité désigne, en physique nucléaire, l'endroit où se situent les isotopes stables (ou non radioactifs) dans une représentation en 3 dimensions des 3800 noyaux atomiques (1 : nombre de protons, 2 : nombre de neutrons, 3 : énergie assurant la cohésion du noyau).
Vecteur (ou molécule vectrice) : le vecteur est une molécule biologique qui va transporter l’isotope radioactif sur la cible d’intérêt dans un organe. Le vecteur peut être une molécule organique, un anticorps, un sucre, un peptide, une particule…