On a vu tout à l'heure en fait des expériences qui montrent de façon simple des principes et en particulier des aspects liés à la combustion. Cette fois-ci on va se focaliser sur un système industriel, il s'agit d'un système que vous connaissez tous, un moteur à combustion interne qui est utilisé bien évidemment dans la propulsion des véhicules automobiles. On va, dans cet exemple-ci se focaliser sur un moteur diesel. Alors on peut voir sur cette première planche qui est un écran de contrôle du banc d'essai le moteur dans sa globalité avec le cœur du moteur qui est la chambre de combustion. Donc c'est un système vilebrequin qui va permettre justement de transformer l'énergie chimique en énergie mécanique, mais ce système ne s'auto-suffit pas, il va falloir alimenter en air via un turbo compresseur, ce turbo compresseur donc, va permettre de comprimer l'air à l'admission et puis on a il est entraîné par des gaz d'échappement donc on a une première récupération d'énergie des gaz émis par le moteur, par la turbine qui entraîne le compresseur, et puis alors évidemment on est obligé parce que la combustion émet des polluants de post-traiter ces polluants sur la ligne d'échappement. Donc on va regarder ces aspects dans le banc d'essai sachant qu'en fait l'objectif que l'on cherche à aboutir quand on fait venir un grand nombre d'étudiants sur ce banc d'essai, c'est de pouvoir leur montrer..., de pouvoir caractériser un bilan d'énergie global, c'est-à-dire comment décrire sur un système très complexe quelle est l'efficience énergique du système, quel est le pourcentage finalement d'énergie utile qu'on va pouvoir récupérer à partir d'une énergie fournie au système. En général sur ce type de montage on est sur des valeurs autour des 30% - 35%. Mais aussi on va définir la qualité des émissions, et donc en particulier quantifier les émissions polluantes. Alors on va donc aller voir dans le banc d'essai ensemble ce que sont l'ensemble des pièces du banc moteur. Alors vous avez dans ce banc d'essai évidemment le moteur, qui est la pièce maîtresse qui nous intéresse. Ce banc moteur cette fois-ci, il va falloir intégrer la façon dont on va gérer l'ensemble des phénomènes physiques qui vont générer cette énergie mécanique. Alors il faut injecter du carburant évidemment, le carburant, c'est un carburant liquide, type gasoil, on va donc utiliser des injecteurs haute-pression qui vont nous permettre d'aboutir à des gouttelettes de carburant dans la chambre de combustion de tout petit diamètre. Plus on augmente la pression d'injection, plus ces gouttelettes seront petites, plus on aura une facilité à la vaporisation de ce carburant dans la chambre. Une fois qu'on a injecté ce carburant, il va falloir le mélanger avec l'air qui va être justement comprimé par le turbo compresseur, donc cet air arrive suralimenté dans la chambre de combustion, et vous allez donc mélanger cet air qui aura un mouvement aérodynamique très spécifique dans cette chambre de combustion de type mouvement de rotation avec le carburant. Derrière cette phase de mélange va s'opérer la phase de combustion. La phase de combustion sur ce type de moteur, c'est une phase de combustion par auto-inflammation. Donc vous avez dans la chambre, il faut imaginer qu'à un moment donné de la compression, le carburant va s'auto-enflammer grâce justement à ce mélange qui aura lieu dans préalablement la chambre de combustion. Puis en suite, la phase motrice c'est-à-dire votre mélange qui brûle va pousser le piston pour entraîner donc le vilebrequin et donc entraîner vos roues de votre véhicule. Une fois qu'on a finit le cycle, il faut évacuer les gaz brûlés puis renouveler la charge par une charge fraiche. Mais ces gaz brûlés ne sont pas tous propres, et cela dépend également du moteur. Donc on va avoir sur la ligne d'échappement ici vos gaz..., vos effluents gazeux donc ils vont contenir évidemment du CO2, pourquoi du CO2 ? Parce que vous brûler un carburant fossile qui contient du carbone, plus vous avez du CO2 dans votre carburant fossile, vous aurez du CO2 en proportion émis dans les effluents gazeux. Puis vous avez d'autres composés : de l'eau qui ne pose pas de problèmes ; mais des composés qui sont des polluants comme des CO, comme des hydrocarbures qui n'auront pas bien brûlé dans la chambre de combustion comme les NOX, et puis vous avez aussi des sox des particules. Donc il faut post-traiter tout cela, donc on a une ligne d'échappement qui va servir de post-traitement, donc on a en fait une deuxième machine qui est une machine chimique qui va prendre des gaz qui sont pollués en amont et va les dépolluer pour le éjecter en aval du tuyau d'échappement. Evidemment on a quand-même des restes, c'est-à-dire qu'on pas réussi à dépolluer complètement les gaz, et on fait évidemment référence à des normes, on doit respecter des normes antipollution qui sont aujourd'hui les normes EURO 6, en particulier par exemple pour les émissions de NOX, on doit émettre moins de 80mg/km de NOX sur véhicule roulant. Donc notre système..., en tout cas, l'étudiant va pouvoir découvrir justement cette dépollution grâce à des mesures amont et des mesures aval qu'on va faire de ces gaz. Et on va quantifier par exemple la concentration de NOX, la concentration de CO, la concentration d'hydrocarbures imbrûlés grâce à des systèmes d'analyse de gaz qu'on va voir qui sont juste situés derrière nous.