Archive 07/10/2020.

Questions sur la compression d’entête IPv6

MDer

Bonsoir,

J’aurais deux questions à propos de la compression d’entête :

  1. Pour l’autoconfiguration sans état, cela revient à n’avoir que 64 bits pour coder les adresses IPv6 des objets. Cela limite beaucoup le nombre d’adresse, ce qui risque ne ne pas être suffisant pour délivrer à chaque objet une adresse IPv6 unique non ?
    Du coup, cela nécessiterait des passerelles comme en IPv4 et remet en cause le principe de bout en bout (si j’ai bien compris toutes ces notions…).

  2. Pour les datagrammes fragmentés, le champ datagram_size est sur 11 bits (donc une taille maxi de 2048) tandis que le champ datagram_offset n’est que sur 8 bits (donc 255 maxi). Cela semble incompatible de définir un offset entre 0 et 2048 sur 8 bits… Quelle est l’astuce ? Ai-je mal compris ?

Merci, bonne soirée,
Marc

vmath54

Même interrogation pour moi, en ce qui concerne l’adresse IPV6 d’autoconfig.

Il est indiqué, dans le MOOC, que l’adresse est l’assemblage du préfixe réseau et de l’identifiant d’interface.
Or, la trame indiquée est :
10 bits 54 bits 64 bits
±---------±----------------------±---------------------------+
|1111111010| (zeros) | Interface Identifier |
±---------±----------------------±---------------------------+

Est-ce que les 54 bits ne seraient pas utilisées pour y mettre le préfixe réseau ‘local’ ?

vmath54

Je me réponds, concernant cette adresse IPV6 d’autoconfig :
C’est une adresse qui commence par FE80 ; donc une adresse de type ‘link local’ ; elle ne peut servir que pour des communications à l’intérieur du réseau local, elle ne peut pas être routées sur l’internet.